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En avril 2018 sont parus les résultats des essais cliniques du Lupuzor : l’espoir d’un traitement capable de guérir 5 millions de personnes.
Dans un premier groupe, un placebo a été administré en plus du traitement de fond quotidien : 59,2% des patients observent une amélioration.
Dans un second groupe, le Lupuzor est injecté avec le traitement habituel : 68,8% d’amélioration, sans altérer les défenses immunitaires et sans effet secondaire, soit la même efficacité que les traitements immunosuppresseurs lourds existants.
Mais il reste des questions pour laquelle la recherche continue au sein du laboratoire publique de Sylviane Muller :
- Fatigue, lésions cutanées, douleurs articulaires, poussées psychotiques… Sylviane Muller a rencontré des patients et a pu voir les effets quotidiens de la maladie. Grâce à des dons financiers de particuliers à son laboratoire universitaire, elle a lancé dès l’automne 2017 des tests pour comprendre les effets neuro-psychiatriques et donner des réponses concrètes alors que l’effet « Placebo » est indéniable dans l’étude clinique.
- Des patients ayant un biomarqueur reconnu du lupus érythémateux systémique (ceux exprimant des anticorps contre l’ADNdb) réagissent mieux et contrairement à ceux qui ont reçu le placebo, certains sont en rémission complète ! Des patients ont donné des échantillons de leur sang, ils seront exploités prochainement pour identifier les facteurs responsables de cette guérison.
- Le quotidien hospitalier des malades demeure très pesant. Et si demain, le lupus se soignait avec une simple pilule à prendre chez soi ? Une idée longuement mûri dont les recherches ont déjà commencé. Aujourd’hui, s’il était administré par voie orale, le médicament serait détruit par les sucs gastriques, sauf si on arrive à le protéger à l’aide d’un nanocontener.